Les assemblages supramoléculaires de protéines sont des systèmes biologiques sophistiqués intervenant dans des phénomènes pathologiques variés tels que des infections virales et bactériennes, ou encore des désordres neurodégénératifs.

Déterminer leur structure 3D s’avère difficile ; leur insolubilité et leur non-cristallinité les rendant notamment réfractaires aux techniques basées sur la diffraction des rayons X.
La RMN du Solide (SSNMR) est une technique émergente en biologie structurale, permettant de révéler la structure atomique détaillée de tels assemblages.

Développer cette technique biophysique est l’objectif d’Antoine Loquet, nouveau chef de projet à l’Institut depuis février dernier.

Après un doctorat à l’Institut de Biologie et de Chimie des Protéines de Lyon en 2009 et un post doctorat à l’Institut Max Planck de Göttingen en Allemagne sous la supervision du Dr. Adam Lange, son projet à l’IECB est de monter un groupe de recherche pour étudier ces assemblages moléculaires par SSNMR, qu’ils soient biologiquement naturels ou synthétiques.

A l’interface avec la biologie, l’objectif est non seulement de caractériser leur structure atomique mais également de comprendre leurs mécanismes d’action envers les cellules humaines.

L’équipe d’Antoine Loquet est rattachée au CBMN (UMR 5248, CNRS, Université de Bordeaux).