10 jours à l'IECB dans le cadre d'un projet collaboratif soutenu par Interbio |
10 jours à l'IECB dans le cadre d'un projet collaboratif soutenu par Interbio
L’équipe de Claudio Gomes à l’Instituto Tecnologia Química e Biologica (ITQB), à Lisbonne, travaille sur les protéines S100 depuis plusieurs années. Cette famille de protéines joue un rôle important dans plusieurs processus cellulaires essentiels, comme la survie, la prolifération, la différentiation et la motilité cellulaires. Il a été montré qu’une de ces protéines était surexprimée chez les patients atteints du cancer de la prostate. Nous sommes donc à la recherche d’un moyen efficace pour détecter cette protéine, afin de pouvoir établir un diagnostic précoce. L’équipe de Jean-Jacques Toulmé dispose d’une expertise reconnue dans le domaine des aptamères. Ces petites séquences d’ADN ou d’ARN sont capables de rivaliser avec les anticorps. Les aptamères peuvent en effet cibler une molécule donnée avec une grande spécificité. L’équipe de Jean-Jacques Toulmé avait obtenu des résultats préliminaires qui suggéraient qu’une de leurs aptamères pouvait cibler notre protéine. Via Interbio, j’ai obtenu une bourse de mobilité afin de pousser les recherches sur les complexes protéine S100-aptamère. Quel est l’intérêt de ce programme de mobilité pour vous, en tant qu’étudiante? Avant le début du projet, je ne connaissais pas grand chose aux aptamères et à la résonnance plasmonique de surface. J’ai donc dû me familiariser très rapidement avec le domaine scientifique et la technologie utilisée. Carmelo Di Primo et Eric Dausse m’ont formé dans les premiers jours au Biacore T200, ce qui m’a permis de travailler de manière assez autonome par la suite. C’est toujours très stimulant de découvrir un nouveau champ de recherche et les techniques qui vont avec. Si les premiers résultats sont bons, j’espère que je reviendrai à l’IECB… mais en été ! Le temps est glacial à Bordeaux au mois de janvier ! Pour en savoir plus sur ce projet collaboratif Interbio, cliquez-ici |