Le réseau européen T3net vu de l’intérieur |
Le réseau européen T3net vu de l’intérieur En 2009, Isabel et Filipa ont rejoint le laboratoire d'Elisabeth Génot à l’IECB dans le contexte d'un projet Marie Curie Initial Training Network (ITN): T3net. Ce programme financé par l'Union européenne, qui rassemble 11 partenaires académiques et industriels, a pour objectif de donner accès à des doctorants et post-doctorants européens à une formation d’excellence dans le domaine de la transmigration tissulaire.
Filipa: T3net signifie “Tissue Transmigration Training Network”. Huit partenaires académiques (France, Allemagne, Italie, Israël, Pays-Bas, Suisse, Royaume-Uni) ainsi que deux entreprises et une université « sans murs » participent au réseau. Le but de cette action Marie Curie est de former de jeunes professionnels à l’usage de technologies de pointe dans le domaine de l’invasion cellulaire. Au quotidien, ça change quoi de quoi de faire partie de T3net ? Isabel: La mobilité! Tout d'abord, T3net nous permet d’effectuer nos études doctorales en dehors de notre pays d'origine. Au cours de nos études, nous bénéficions également de bourses de mobilité pour assister aux activités organisées au sein du réseau. Par exemple, tous les jeunes chercheurs du réseau – nous sommes 12 - participent chaque année à une formation organisée par l'un des partenaires. La dernière fois, nous sommes allés en Israël pour une formation sur la microscopie automatisée et la mécanique cellulaire. A cela s’ajoute la participation au colloque annuel du réseau. Filipa: Globalement, nous avons l'occasion d'interagir avec beaucoup plus de personnes que dans le cadre d’un doctorat « classique ». Ce qui me plaît particulièrement, c’est le fait de pouvoir échanger non seulement avec des chercheurs seniors, mais également avec des jeunes chercheurs, membres du réseau, comme nous. Au plan professionnel, T3net peut-il vous ouvrir des portes? Isabel: A la fin du programme, nous devrions être opérationnelles sur des profils académiques, cliniques et industriels. Il y a donc de nombreuses possibilités... mais il faut d’abord terminer la thèse ! Pour ma part, je souhaiterais continuer la recherche en tant que post-doc, toujours à l’étranger. Filipa: Avec un peu plus d’expérience dans la recherche, il est possible de revenir dans son pays d'origine. En participant à ce réseau, nous devenons en effet éligibles à des programmes européens du type « PhD returns ». Donc "oui!", T3net ouvre des perspectives. Pour en savoir plus sur T3net, visitez le site du réseau: www.t3net-itn.org |